N’DEBEKA Maxime


Congo Origine de la bourse : Centre national du Livre

Bourse du Centre national du Livre - 1999
Dramaturge, metteur en scène, conteur et poète.

Maxime N’Debéka est né le 10 mars 1944 à Brazzaville.

Directeur de la culture et des Arts de 1968 à 1972, il co-organise le premier Festival des Arts au Congo et fonde en 1969 le Centre de Formation et de Recherche d’Art Dramatique.

Condamné à mort une première fois en 1972 par les autorités congolaises en raison de son engagement pour la liberté et la justice, Maxime N’Debeka a dû à plusieurs reprises se contraindre à quitter son pays. Exilé en France dans les années 1980 alors qu’un de ses poèmes a servi de cri de ralliement lors de manifestations contre le pouvoir, il collabore avec Pierre Debauche sur plusieurs créations et avec les Francophonies en Limousin.

En 1993, il retourne au Congo et occupe le poste d’ingénieur en chef des télécommunications avant d’être appelé au poste de Ministre de la Culture et des Arts. Après un bref répit en 1996, où sur proposition d’un collectif d’artistes, il est devenu ministre de la Culture, la guerre civile, un an plus tard, le conduit de nouveau à trouver refuge hors des frontières du Congo où il est régulièrement menacé et empêché de poursuivre librement ses activités artistiques.

En avril 2000, il a été accueilli en résidence "Ville Refuge" à Blois. A la suite de sa résidence, il a décidé d’y créer sa propre association : Afrique en Blois. Il est membre du Parlement international des écrivains.

Ses pièces ont été jouées, enregistrées, diffusées en France, en Afrique ou en Allemagne.

Mise à jour avril 2014
Photo Alain Chambaretaud, Limoges, 1999

Créations de l'auteur

Textes

Spectre des temps présents, poésie, éditions Cana, 2016

Toi, le possible chimérique suivi de Les divagations de rêveur insomniaque, coédition le Manteau & La lyre / Obsidiane, 2015.

Sel-Piment à la braise, roman, éditions Dapper, 2003.

Quelque part, ailleurs, nulle part, pièce présentée à la Halle aux Grains en mai 2002

Le Diable à la longue queue, théâtre Éditions Lansman, 2000.

Maria Santana, pièce écrite au cours de la résidence à Limoges, en 1999.

Paroles insonores, poésie, éd. L’Harmattan, 1994.

Vécus au miroir, nouvelles, éd. Publisud, 1991.

L’Arbre à bouteille, théâtre, 1989 et 1990.

Equatorium, éd. Présence africaine, théâtre, 1987, diffusée par RFI en 1989.

Le Destin de l’immortel Fouabiss, théâtre, éd. Présence africaine, 1987, diffusée par RFI en 1990.

Les Lendemains qui chantent, théâtre, éd. Présence africaine, 1983, diffusée par RFI en 1992, jouée par la troupe du Théâtre international de Langue française (TILF).

Le Président, éd. Oswald, 1970, théâtre, réédition L’Harmattan, 1988, traduction allemande en 1978,
diffusée par Radio Berlin Est.

Toi, le possible chimérique, poèmes (dessins : Thierry Cardon), éditions Acoria.

La Danse ensorcelée de N’kumba, poémes, éd. Publisud, 1988.

L’Oseille / Les Citrons (poèmes), P.J. Oswald, Paris, 1975.

Les Signes du silence (poèmes), Saint-Germain des Prés, Paris, 1978.

Soleils neufs (poèmes), Clé, 1969.

Autres informations

Liens

Les petits carnets d’Essel : entretien avec Maxime N’Débéka (octobre 2006)

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