Créé au Théâtre Saint Gervais de Genève en 2003 et Festival des Francophonies en Limousin en 2004...
Texte Gilles Laubert, d’après Sophocle
Mise en scène Gilles Laubert et Massamba Gueye
Traduction des chœurs en Wolof Massamba Gueye
Compagnie des Cris, Théâtre du Boaobab, Compagnie-Théâtre (Suisse/Sénégal/France)
Avec
Marie-Anne Sadio, Mame Fama Ly, Ibrahima Mabaye-Sope, Macodou Mbengue, Samba Wane, Abdou Ndiaye.
Les Griots : Malamine Sonko, Awa Sonko, Abdoulaye Sissoko, Oumar Diaw, Babacar Diop, Filibert Tologo.
Assistant à la mise en scène Manga Sabidou
Décors et scénographie Gilles Laubert
Musique Malaminé Sonko et Vieux Kanouté
Costumes Olivia Cupelin et Ndiasse
Lumières Jean-Michel Broillet
Maquillage Laeticia Rochaix
Technique Florian Bach et Tidiane Mballo
Durée : 1h40
Les coulisses du spectacle : une vidéo proposée par Mac Festart
Ngoye a été mis en scène pour la première fois en 2002 au Sénégal. Dans cette nouvelle version, la solitude des protagonistes est exacerbée, le chœur a une place plus centrale. La troupe est constituée de comédiens confirmés du Théâtre Daniel Sorano que l’on a pu également voir dans de nombreux films africains, et de jeunes comédiens de l’Ecole d’Art de Dakar.
De la pièce de Sophocle, Gilles Laubert nous propose une adaptation moderne se déroulant au Sénégal. Dans Ngoye, une Antigone d’Afrique, on retrouve les principaux thèmes de la tragédie antique, thèmes qui sonnent juste dans la société africaine contemporaine : poids des traditions, place de la femme dans la société, etc.
Biram et Talla sont frères ; ils se disputent le trône de Sangomar. Ils y perdent la vie, chacun de la main de l’autre. A Biram, son oncle Buur, devenu roi, offre des funérailles grandioses. A Talla, qui s’est élevé contre lui, il n’offre aucune sépulture.
Ngoye, la sœur de Biram et Talla, passant outre l’interdiction du roi son oncle et les atermoiements de Diboor, sa sœur, enterre le cadavre.
C’est à ce moment que commence la pièce, mais ici Zeus devient Roog, les divinités grecques sont remplacées par les ancêtres. Plus de choeur, mais des griots chantant en français et en wolof pour le face-à-face de Ngoye, porte-parole des morts et la tradition avec le roi Buur, garant de la stabilité politique, chacun marchant vers sa destinée et entraînant son entourage jusqu’au N’Dep final.
Coproduction Théâtre Saint-Gervais Genève, Auditorium de Seynod.
Avec le soutien du Département de l’Instruction publique du Canton de Genève, du Département des Affaires culturelles de la Ville de Genève, du Département de l’Economie, de l’emploi et affaires extérieures du Canton de Genève, de la Loterie Romande, de la Commission régionale franco genevoise (CFFG), du Conseil général de la Haute-Savoie (ODAC) et de Culture et développement-Suisse-AIF.
Présenté au CCM Jean Gagnant jeudi 30 septembre, vendredi 1er et samedi 2 octobre 2004.
Crédit photos : Isabelle Meister (2004)