OCTAVIA Gaël


© Patrick Fabre
France-Martinique

Résidence en juillet 2014

Gaël Octavia est née en 1977 à Fort-de-France et vit depuis une quinzaine d’années à Paris.

Touche-à-tout autodidacte, ses champs d’exploration sont la peinture, la vidéo et surtout l’écriture – poésie, nouvelles, théâtre –, dans laquelle elle questionne des problématiques contemporaines universelles telles que les migrants, l’identité, le pouvoir, la condition féminine, la famille…

Dès 2003, ses pièces sont remarquées et primées par différents acteurs culturels promouvant le théâtre caribéen. Elles sont lues et mises en espace en France, aux Etats-Unis et dans la Caraïbe. Le Voyage (Editions RivartiCollection) et Congre et homard (Lansman Editeur) ont fait l’objet de créations.

Gaël Octavia a obtenu en 2013 le Prix Beaumarchais Etc_Caraïbe du meilleur texte francophone pour sa pièce Cette guerre que nous n’avons pas faite. Une lecture de ce texte, dirigée par Catherine Boskowitz, est présentée à l’occasion du 31e Festival des Francophonies en Limousin le 4 octobre au Théâtre de l’Union.

Mise à jour juillet 2014 - source site de Gaël Octavia

Publication

Théâtre

Congre et homard (Lansman Editeur, 2012)
Une publication en partenariat avec l’association ETC Caraïbe.
Création en 2011 en Guadeloupe. Mise en scène : Dominik Bernard.

Le Voyage (Editions RivartiCollection, 2009)
Mise en lecture en 2003 par Greg Germain, la Chapelle du Verbe Incarné en Avignon. Mises en espace à Paris, en Martinique et en Guadeloupe.

Cette guerre que nous n’avons pas faite (inédit, 2013)
Monologue pour un comédien. Prix du meilleur texte francophone ETC Caraïbe/Beaumarchais en 2013.

Séraphin, péri en mer. Pièce radiophonique produite par Textes en paroles, diffusée sur Guadeloupe première. Mise en scène : Dominik Bernard.

Une Vie familiale (inédit, 2008)
Prix spécial du Jury du concours ETC_Caraïbes en 2009. Mises en espace à Paris et en Martinique.

Un Procès équitable (inédit, 2004).

Moisson d’avril (inédit, 2004). Lecture radiophonique sur RFO Martinique en 2005 sous le titre Ca y est !.

Poésie

Beau Monde, publié en 2013 dans le premier numéro de la revue L’Incertain dirigée par le romancier martiniquais Jean-Marc Rosier et publiée par K.éditions.

Supplique de l’homme-étranger, écrit pour Nayo’Konsept, pawol et mizik ensemble de textes mis en musique, dits par le comédien Joël Jernidier, accompagné par Dominique Bérose (piano), Joby Julienne (percussions), Jaklin Etienne (chant), Marc Jalet (basse). (2011)

Participation à l’album Simé Lanmou du jazzman caribéen Thierry Fanfant (écriture de la préface et du texte Valè an nou). (2010)

Cantique, 2e prix de poésie de la revue Salmigondis en 2006.

et des poèmes inédits.

Nouvelles

Deux petites Indiennes, parue en 2014 dans le numéro 3 de la revue IntranQu’îllités, dirigée par le poète haïtien James Noël.

Kalashnikov bébé, parue en 2013 dans le recueil Les animaux sauvages, initiative du poète-musicien Mike Ibrahim à l’occasion de la sortie de son album L’enfant des siècles. Le recueil est téléchargeable gratuitement sur http://www.letextevivant.fr/ ou sur https://itunes.apple.com/fr/book/les-animaux-sauvages/id659457175?mt=11.

et des nouvelles inédites.

Scénario

Cocktail (2009) – 8’33, court métrage écrit et réalisé par Gaël Octavia.
Vélib‘ (2008) – 6’08, ourt métrage écrit et réalisé par Gaël Octavia.
La plus belle conquête de l’homme (2007) – 6’46, courtmétrage écrit, réalisé et monté par Gaël Octavia.

Participation à l’écriture d’épisodes de la série Les îles d’en face, en cours de production. (2013).

Compléments de bibliographie

La revue de théâtre Coulisses numéro 42, Racine : Théâtre et émotion, publie Pater familias, l’acte II d’Une vie familiale, en pp. 121 à 131.

Africultures numéro 80-81, Emergences Caraïbes : une création théâtrale archipélique publie un article sur l’écriture théâtrale de Gaël Octavia et des extraits des pièces Le Voyage, Congre et homard et Une vie familiale en pp. 247 à 253.

Notre Librairie (CulturesSud) numéro 162, Théâtres contemporains du Sud publie un extrait de Congre et homard en pp. 146 à 149.