La Violence de nos rêves
Une proposition de Jérôme Richer à mi-chemin entre spectacle de théâtre et concert rock
La Violence de nos rêves
A l’invitation de la Biennale des Ecritures du réel à Marseille
La violence de nos rêves est la première étape d’une nouvelle création sur la question de l’autofiction et de l’engagement de l’individu dans la vie comme dans l’art.
Que reste-t-il de l’idée de révolution ? Comment affirmer un discours divergent du discours majoritaire ? La violence de nos rêves est un « dialogue » imaginaire entre Ulrike Meinhof, intellectuelle engagée de l’Allemagne post seconde guerre mondiale - qui basculera progressivement dans la lutte armée au sein de la RAF (Fraction Armée Rouge) - et un homme d’aujourd’hui, d’à peu près 40 ans, qui n’a plus l’énergie de la jeunesse, mais refuse de renoncer à la construction d’un monde différent.
Jérôme Richer
Né en 1974, Jérôme Richer possède un Doctorat en histoire du droit, des faits sociaux et des institutions. Chargé de cours en histoire du droit à l’Université Lyon 3 puis éducateur spécialisé avec des personnes mentalement handicapées Université Lyon 3, il développe en parallèle - dès 2005 - différentes activités dans le domaine du théâtre.
Jérôme Richer se nourrit du réel pour écrire ses textes et construire ses spectacles. Son travail est proche du théâtre documentaire. Il a notamment écrit et mis en scène La ville et les ombres en 2008 sur l’évacuation du squat Rhino à Genève, Une histoire suisse en 2010, regard subjectif sur l’histoire de son pays ou encore Je me méfie de l’homme occidental (encore plus quand il est de gauche) en 2011 sur la bonne conscience occidentale. En 2015, il crée au Théâtre du Grutli à Genève Tout ira bien, sur nous et les Rroms, Gitans, Manouches, Sintis, Tsiganes, présenté au festival des Francophonies en 2015.
En 2011, il fonde le collectif Nous sommes vivants avec quatre autres auteurs de théâtre suisses romands (Marie Fourquet, Julie Gilbert, Antoinette Rychner, Philippe Soltermann). Jérôme Richer anime aussi très régulièrement des ateliers d’écriture (en particulier pour la Haute École de Travail Social de Genève et le Théâtre de Carouge).
Ses textes ont été présentés en Suisse, en France, en Belgique, au Luxembourg, au Québec, aux Etats-Unis et sont publiés chez Bernard Campiche Éditeur et Alna.