La langue maternelle constitue pour chacun∙e un socle structurant d’apprentissage, qui agit comme un « tuteur » pour éventuellement apprendre d’autres langues, secondaires, adoptives ou imposées. Chaque culture a par ailleurs des réalités différentes (environnement, organisation sociale etc.), pertinentes pour les habitant∙e∙s de cet espace culturel, et c’est la langue qui va participer à leur différenciation, leur dénomination précise, mettant l’accent sur des réalités différentes. Chaque langue parlée à travers le monde – environ 7 000 sont recensées – constituent ainsi autant de visions du monde qui cohabitent.
Cette rencontre questionnera l’écriture et la création d’auteurs∙rices et d’artistes bilingues ou plurilingues : comment écrit-on, comment crée-t-on depuis l’endroit et la ou les langue(s) dans lesquels on se trouve ? Quelles sont les questions qui se posent concernant la diffusion, l’édition ou la traduction de ces oeuvres ?
Au-delà de l’approche linguistique, cette discussion ouvrira un espace pour
entendre des témoignages hétérogènes, liés aux langues des invité∙e∙s.